La narration chez David Levithan

Aujourd’hui j’ai envie de blablater avec vous de la narration dans les livres extraordinaires de David Levithan, un de mes auteurs préférés au monde #personnenebatPatrickNess #maisLevithanestproche #trèsproche. 

L’auteur : David Levithan, David Levithan… Ce nom ne vous dit rien ? C’est normal #maisdommage et nous allons y remédier tout de suite ! Levithan est un auteur et éditeur américain né en 1972 #onsenfout.  Il a écrit (si j’ai bien compté) vingt-deux livres, dont six en collaboration avec d’autres auteurs et un avec un photographe (c’est important promis). Une liste exhaustive (j’espère) se trouve à la fin de l’article. Je n’ai lu que cinq des livres de David Levithan (#jesuisunescientifiquealorsjecompte) et je m’aperçois en écrivant ceci qu’il me reste PLEIN d’histoires à découvrir #jenesuisquejoiejenesuisquamour. A part The Lover’s Dictionarytous les livres de Levithan décrivent la vie d’adolescents, ce qui fait de lui un auteur classé « Young Adult » (= dont les livres parlent de et sont destinés aux: jeunes adultes, ados; YA dans la suite du texte). Et comme toujours pour les bons auteurs YA, ses livres sont incroyables et fortement conseillés aux adultes.

Pourquoi vous ne le connaissez pas mais en fait si: Trois livres écrits par David Levithan tout seul ont été traduits en français. Il s’agit de A comme Aujourd’hui (Every Day), de sa « suite » Aujourd’hui est un autre jour (Another Day) et de Dans tes bras, le texte d’une comédie musicale mettant en scène Tiny Cooper, un des personnages principaux de Will&Will (Will Grayson,Will Grayson), co-écrit avec John Green. Il est très probable, si vous êtes un lecteur de livres YA #remarquezquejenaipasditunado, que vous ayez eu vent du livre A comme Aujourd’huivu qu’il est absolument extraordinaire et qu’on en a beaucoup entendu parler sur les réseaux sociaux. N’hésitez pas à aller faire un tour à la bibliothèque ou à visiter votre petite libraire indépendante, je dis ça je dis rien. (Sinon, il y a un internet, et si vous n’avez pas peur des occasions, foncez sur BetterWorldBooks histoire de faire une bonne action… Mais on en reparlera). Sinon, il est aussi très probable que vous soyez tombés sur Will&Will, qui a bénéficié de la popularité de John Green pour faire son trou, et qui est également top. Bon, David Levithan ne vous dit toujours rien ? Je suis sûre que si… Vous avez peut-être vu les films Naomi and Ely’s No Kiss List (Feat. Matthew Daddario, je sais que beaucoup sont fans) et Nick and Norah’s Infinite Playlist (feat. Kat Dennings et Michael Cera) ? Et bien ce sont des adaptations des romans du même nom écrits par Rachel Cohn et David Levithan ! Bref, si vous n’avez tout de même jamais entendu parler de lui, c’est dommage, et j’espère que beaucoup de ses livres vont être traduits après le succès de A comme Aujourd’hui… C’est trop triste de priver le lectorat français de pépites pareilles ! Bon, je m’excuse aussi, parce que vous allez lire un article très long sur la narration dans les romans de David Levithan, et si vous n’avez jamais rien lu du lui ce sera peut-être relou #jespèrepas #tunespasobligédelirejusquaubout.

De quoi va-t-on parler aujourd’hui ? : J’ai adoré TOUS les livres de Levithan que j’ai lus. Même Will&Will alors que je n’accroche pas à l’écriture de John Green normalement. A chaque fois que j’emprunte un nouveau livre de Levithan, je me dit « Pffiou (#lol) ça va être trop bien, mais impossible que ce soit mieux que *précédent livre* ». Comme on s’en doute, je me suis fait avoir à chaque fois. Et le dernier en date,  The Realm of Possibility, est genre dans le top 3 des plus beaux livres que j’aie jamais lus (y’a quelques Patrick Ness avant oups). Une fois le premier choc passé (« Oh mon dieu Oh mon dieu oh mon dieu *pleure dans la salle de bain* oh mon dieu »), j’ai eu le temps de revenir sur toutes ces lectures et de noter leur point commun: des procédés narratifs hallucinants.  Ce que je vous propose pour arrêter avec cette intro plus longue que mon bras (#pasbiendifficilevuquejefais1m57etquemonbrasestproportionnellementpetit) c’est d’attaquer tout de suite, en prenant un par un les livres sur lesquels j’ai des choses à dire à propos de la narration. Disclaimer: Je vais uniquement parler des livres écrits par Levithan tout seul, et uniquement de ceux que j’ai lus !

Un dernier truc avant de commencer:  Vous pouvez trouver à la fin de cet boy meets boyarticle la liste de tous les livres écrits par Levithan (à ce jour). Je ne parlerai pas (beaucoup) dans cet article de Boy Meets Boy (2003), qui est sublime, mais qui n’est pas spécialement original dans sa narration. Dommage parce qu’il est EXCELLENT. On y suit un lycéen, ses amis, son histoire d’amour avec un autre garçon (ils se rencontrent dans un libraire HASHTAG RÊVE ABSOLU) et les péripéties qui vont bien sûr en découler (« Boy meets boy, boy loses boy, boy gets boy back »). Rien de bien original me direz-vous, on connaît ça avec des protagonistes hétérosexuels, mais le monde (enfin la ville principale) dans lequel le livre se déroule est incroyable ! C’est le monde dont on rêve et qui va peut-être arriver dans 50 ans: de la tolérance, quelle que soit la sexualité, le genre, la couleur de peau/des cheveux des gens; des quaterbacks drag-queens et des parents aimants. Bien sûr tout n’est quand même pas rose… Et on le voit bien à travers Toni, un des personnages secondaires et le vrai héros dans cette histoire pour moi.Je n’en dis pas plus, vous êtes obligés d’aller le lire !

Allez, ceci étant dit, on commence:

  • Every Day, 2012 (A comme Aujourd’hui, 2013): Plus d’infos ici et . Preevery daymier livre que j’ai lu de Levithan et premier choc. Dans ce livre, narré à la 1ère personne, on suit A, une sorte d’esprit qui se réveille tous les matins dans un corps différent (de 16 ans, dans ce qu’on lit). A ne s’est donné qu’une règle: ne jamais intervenir dans la vie du corps qu’il habite pour 24h. Jusque là tout va bien, quand soudain il rencontre Rhiannon, la petite amie de Justin, un garçon dont A habite le corps. Et là catastrophe, coup de foudre, A ne peut plus s’ôter Rhiannon de la tête, ce qui va bouleverser sa vie ET nos petits cœurs de lecteurs. Passons rapidement sur le fait que A n’a pas de sexe/genre déterminé et que rien que ça c’est génial. On croit à fond à son histoire d’amour, on le soutient et on veut que ça marche; qu’il soit dans le corps d’un garçon ou d’une fille, sans jamais vraiment se poser la question #mercilevithan. Venons-en au cœur du sujet: la narration. Chaque chapitre montre A dans un nouveau corps. Qui dit nouveau corps dit présentation d’un « nouveau personnage », au fur et à mesure que A réussit à recueillir des informationA comme aujourdhuis sur la personne qu’il habite. Précisons que A ressent les émotions des corps qu’il habite: dépression, amour, maladie, joie… TOUT. Mais quelle idée de génie ! Chaque personnage est incroyablement réel, profond, bien écrit. David Levithan aurait pu nous présenter une galerie de personnages un peu superficiels et « clichés » pour nous faire comprendre le processus et ensuite se consacrer à l’histoire d’amour, mais ce n’est pas ce qui se passe. On en apprend juste assez sur chacune des personnes « habitées » pour avoir envie de lire un livre entier sur chacune ! C’est la force de tous les romans de Levithan, et on en reparlera dans The Realm of Possibility: écrire des livres qui nous rappellent qu’on a tous une histoire, qu’on est tous intéressants, qu’il n’y a pas de méchants et de gentils, de bons et de mauvais. Tous les gens que l’on croise ont une histoire, des raisons d’agir comme ils le font. Levithan a choisi de nous présenter l’histoire de A, mais on comprend en lisant Every Day qu’il aurait pu choisir n’importe quel autre personnage et que l’histoire aurait été toute aussi forte. Chacun de nous compte et a une histoire à raconter (#cestla5èmefoisen3phrasesquejutiliselemothistoirejemefatigue) Bref je suis en train d’écrire ce que je voulais dire sur The Realm of Possibility #oups. L’autre prouesse de ce livre, c’est de s’être affranchi du physique pour décrire son personnage. On ne peut pas avoir une description physique du héros puisqu’il change de corps tout le temps ! D’habitude, avec une couleur de cheveux, une taille, quelques boutons, une cicatrice hop l’auteur nous donne des codes pour qu’on puisse se représenter le héros; c’est simple pour lui (parfois trop, comme quand les auteurs associent traits de caractère et traits physiques: la fille pâle et timide, le brun ténébreux, l’exubérante toute en formes, le dépressaujourdhui est un autre jourif aux cheveux noirs, peau blanche et yeux bleus perçants #ALBP etc…), et c’est facile pour nous. Ici Levithan évite tous ces écueils, mais se rajoute une difficulté: nous faire croire à un personnage unique tout au long du livre, avec un changement de corps à tous les chapitres. On DOIT impérativement retrouver A dans tous ces corps, juste par sa personnalité, ses réflexions, sans quoi on serait perdu. Et bien ça marche ! Chapeau l’artiste ! Je n’ai pas encore lu le livre compagnon Another Day (Aujourd’hui est un autre jour), raconté du point de vue de Rhiannon. Je pensais que c’était la recette assurée pour un échec (j’aime pas les livres qui redisent des histoires d’un autre point de vue, j’ai l’impression que c’est trop facile (sauf pour U4)), mais maintenant que j’ai lu Every Day, je pense que le second livre va être incroyable !
  • Two Boys Kissing, 2013: Plus d’infos sur ce livre ici et  .two_boys_kissing Je ne me remets toujours pas de ce livre. Il m’a estomaquée. #onnutilisepasassezlemotestomaquer. Voilà un concentré (196 pages) de pur génie. Vous allez comprendre pourquoi tout de suite: l’histoire est narré(e par un groupe (ou tous ?) d’hommes homosexuels morts du sida. MAIS QUI A DES IDÉES COMME ÇA ?! C’EST GENIAL ! MERCI DAVID LEVITHAN ! (je développe après mais vous pouvez vous arrêter de lire là et passer au livre suivant. Ou arrêter tout maintenant et aller faire un pique-nique)Bon, c’est vrai, c’est un style de narration qui aurait pu tourner au désastre. Dans le cas de ce livre (je trouve que) c’est sublime. On suit sept garçons, adolescents, sur seulement 48 petites heures. Le récit est structuré autour du défi que se sont lancé Craig et Harry: celui de battre le record du monde du plus long baiser (#plusde32heures #galère). Les autres personnages du roman, tous plus ou moins sur l’arc-en-ciel LGBTQ+, gravitent autour de Craig et Harry. Certains se connaissent, d’autres non. La narration choisie par Levithan est géniale. D’abord, on se trouve face à des narrateurs omniscients #leshommesmortsdusida, qui nous décrivent les faits et gestes mais aussi les états d’esprits, les sentiments, les émotions des personnages; parce qu’ils ont déjà vécu de leur vivant tout ce que les personnages du livre découvrent ou subissent (la première rencontre, l’amour, la dépression, les parents intolérants, etc etc). C’est très fort, parce que les narrateurs se remémorent leurs vies, avec nostalgie et parfois tristesse. Et putain ça donne envie de pleurer ! Dès qu’on oublie qu’ils sont en fait morts, excusez-moi, BAM on se prend leurs émotions en pleine face et on ressent tellement bien l’injustice de cette maladie; l’injustice provoquée par ces gouvernements qui n’ont pas réagi à temps parce que la maladie ne touchait que les homosexuels; l’injustice de la mort tout court. Enfin, l’autre avantage génial d’avoir choisi cette narration, c’est que tout le roman n’est pas focalisé sur les personnages. Je dirai que pour 5 paragraphes sur « l’histoire » des sept garçons, on a 1 paragraphe un peu philosophique, poétique. Dans ces petits bouts de poésie ce sont seulement les narrateurs qui s’expriment et qui nous offrent leurs réflexions sur la vie, l’amour, la mort, la solitude, etc… En fait David Levithan a écrit, via ses narrateurs, de magnifiques passages, très courts, qu’on a envie de citer à tout va. Je vous en mettrai quelques-uns en dessous en guise de conclusion #jesaisquejevaisoublier. Bon, j’avoue, au début j’étais confuse. Je ne savais rien sur ce livre, je ne savais pas qui racontait l’histoire, il y avait des « We » à tout-va et ben Popo elle était paumée. Mais passées 3 pages on comprend tout, et on s’habitue vite aux petits morceaux philosophiques. Au début on a envie de les passer vite pour revenir à la « vraie » histoire, mais vers la fin on ne recherche que ça. Bref, c’était un livre magistral. Je suis toujours étonnée quand j’entends les gens critiquer le genre du Young Adult. Bien sûr qu’il y a des merdes #maisquestcequnemerde, comme dans tous les genres littéraires et dans tous les aspects de la vie. Mais qu’on nous propose des livres comme ça, aussi intelligents, bien écrits, qui font réfléchir, qui font pleurer, et rire, et qui nous enrichissent… franchement, Whaouh. Pour moi c’est ça un bon livre « jeunesse », « YA »: un livre qu’on devrait faire lire à tout le monde. 
  • The Realm of Possibility, 2004: Plus d’infos sur ce livre  et . Le dernier livre en date que j’ai lu de Levithan. Il ne me donnait pas trop envie, parce que je trouve la couverturThe Realme pas ouf ouf #i’masuckerforgoodcovers. Du coup j’en attendais pas beaucoup, et je me le suis pris en plein dans la gueule #charmantLa première chose à savoir c’est que ce livre est écrit en vers libres. Je sais que c’est pas forcément la tasse de thé de tout le monde, mais moi j’adore ! (je vous ferai un article avec des bons livres en vers). La deuxième chose à savoir, c’est qu’il y a genre 20 personnages principaux. Je m’explique: à chaque chapitre, c’est un nouveau personnage qui s’exprime. Tous ces personnages sont liés, ils sont tous adolescents, élèves dans le même lycée. Par exemple, le premier personnage qui s’exprime est un garçon et dans le deuxième chapitre c’est la petite-amie du meilleur ami de ce garçon qui prend le relais #est-ceclair?. Donc de près ou de loin, tous les personnages sont reliés. Au début du livre on comprend souvent très vite quelle est la connexion entre un personnage et le suivant mais plus on avance dans le livre plus la connexion est ténue/prend du temps à apparaître. Chaque chapitre raconte donc, sous la forme d’un poème, le point de vue d’un personnage, un bref moment de sa vie. Et les poèmes s’adaptent aux personnages ! Exemple (mini spoil), une des filles est anorexique et son poème est très fin, deux ou trois mots de large maximum… (#cestuneobservationpersonnelle) Dans d’autres cas on a juste des morceaux de journaux intimes, des bribes de pensées, des bouts de chansons… On comprend tellement bien les différents personnages comme ça, on entre vraiment dans leur peau, on est au plus près de ce qu’ils sont. C’est hypra beau. Mais ce n’est même pas LE PLUS GENIAL ! Chaque personnage est le héros de sa propre histoire et les personnes qui gravitent autour de lui sont vues à travers ses yeux. Telle fille va nous paraître très méchante, tel gars hyper bizarre… Jusqu’à ce qu’on tombe sur leurs chapitres à eux. Et quand eux s’expriment, on comprend. On comprend pourquoi ils ont les réactions qu’ils ont, pourquoi ils projettent ces images. On comprend qu’ils souffrent, qu’ils aiment, qu’ils ont des secrets. On comprend qu’ils ont une histoire à raconter, la leur, que c’est la seule qui est vraie et qu’elle doit être écoutée. Par nous, les lecteurs. #ouibonpasécoutéemaislue Quand on ressort de ce bouquin, après avoir beaucoup pleuré #pasdehonte, beaucoup ri #parfoisàunepaged’intervalle, on regarde tous les passants différemment. On n’est moins prompt à juger, on est plus empathique. C’est juste trop bien ! MERDE ! J’ADORE CE LIVRE ! C’est le genre de bouquins à relire tous les 10 ans, quand tu t’es un peu perdu de vue, que tu es devenu un peu trop critique, que tu ne te reconnais plus. Je sais pas, peut-être que ce n’est pas un livre qui touche tout le monde pareil, que je me suis juste pris une grosse claque et que quand vous le lirez vous vous demanderez ce qui m’est passé par la tête ! Mais vraiment pour moi c’est un petit chef d’oeuvre, et je vous conseille de le lire genre vraiment hyper plus très carrément à mort #steuplé.

Pour résumer, car je suis trop bavarde:

Je vous ai parlé de trois bouquins de David Levithan marquants par l’originalité de leur narration. Every Day (A comme Aujourd’hui) est raconté par un personnage qui change de corps tous les jours et qui nous présente du coup un nouveau personnage par chapitre. Two Boys Kissing est raconté par un chœur d’homosexuels morts du Sida. Et The Realm of Possibility donne la parole, chapitre par chapitre, à des adolescents du même lycée, à l’aide de vers libres adaptés à chaque personnage. J’espère vous avoir donné envie de vous lancer dans les livres de David Levithan, et sinon c’est pas grave, de toute façon il fallait que j’écrive tout ça quelque part 🙂 C’est chose faite !

Et si vous avez lu ces livres, j’ai besoin d’en parler !!!!!

Bibliographie complète de David Levithan

Sous-titrée: « je te mets pas les liens pour les acheter parce que j’ai la flemme et que tu sais utiliser google. »
Sous-sous-titrée: « j’ai commencé à colorer les titres et maintenant je m’en veux parce que c’est long. »
  • The Twelve Days Of Dash & Lily, 2016* avec Rachel Cohn
  • You Know Me Well, 2016
  • Another Day, 2015 (Aujourd’hui est un autre jour)
  • Hold Me Closer: The Tiny Cooper Story, 2015
  • Two Boys Kissing, 2013
  • Invisibility, 2013* avec Andrea Cremer
  • Every Day, 2012 (A comme Aujourd’hui)
  • Every You, Every Me* sur des photos de Jonathan Farmer
  • The Lover’s Dictionary, 2011
  • Dash & Lily’s Book of Dares, 2010* avec Rachel Cohn
  • Will Grayson, Will Grayson, 2010* avec John Green
  • Likely Story!, 2010
  • Love is the Higher Law, 2009
  • How They Met And Other Stories, 2008
  • Naomi and Ely’s No Kiss List, 2007
  • Wide Awake, 2006
  • Nick & Norah’s Infinite Playlist, 2006* avec Rachel Cohn
  • The Full Spectrum, 2006* (Editeur)
  • Marly’s Ghost, 2005
  • Are We There Yet, 2005
  • The Realm of Possibility, 2004
  • Boy Meets Boy, 2003

6 commentaires sur “La narration chez David Levithan

Ajouter un commentaire

  1. aH bEn félicitations ma wishlist vient d’en prendre un coUp, non mAis qui es-tU pour me fAire faire des chOses pareilles?????

    #riendautreàdire #cetarticlestparfait #tonhumourmafaitrire #enmemetempscestlebut #merci #bisous #bonnenuit

    Aimé par 1 personne

  2. Allez, dans ma wishlist cet auteur ! Franchement mon porte monnaie ne te remercie pas !! En tout cas c’est génial que tu aies commencé un blog, ce que tu dis est toujours pertinent ! Hâte de lire tes autres postes 😀

    Aimé par 1 personne

  3. Wooooh déjà je ne savais pas que David Levithan avait écrit tout ça – POURQUOI N’EST-IL PAS PLUS TRADUIT EN FRANÇAIS !? C’est très frustrant de ne pas savoir lire en vo (c’est mon cas uuh) et de découvrir un auteur aussi ouf ! J’ai adoré A comme Aujourd’hui que je conseille souvent et là j’ai terriblement envie de lire The Realm of Possibility, tu le présentes tellement bien ! Et depuis ma lecture de Songe à la douceur je suis vraiment curieuse de livres en vers libres ☺
    Chapeau pour ton blog, on retrouve bien ton ton d’Instagram ! J’ai hâte de lire tes nouveaux articles !

    Aimé par 1 personne

    1. J’ai bon espoir qu’il soit beaucoup traduit dans le futur, vu le succès de A comme Aujourd’hui !!! Croisons les doigts !! Parce que oui, je suis d’accord, c’est très triste d’être privés de livres pareils 😦
      Maintenant, je m’interroge sur le marché français. J’y connais rien mais est-ce qu’on est près à accueillir un livre comme Two Boys Kissing en France ?
      J’espère que oui !
      Je deviens hyper fan de livres en vers, et j’essaye de lire tous ceux que je trouve, alors je vous ferai un petit article dessus très vite !
      (et merci pour tes jolis compliments)

      J’aime

Laisser un commentaire

Créez un site Web ou un blog gratuitement sur WordPress.com.

Retour en haut ↑